Mars 2016 Le travail des truffières

Le travail des truffières

La saison des truffes va se terminer plus tôt que prévu.

On peut dire qu’elle ne sera pas à marquer d’une pierre blanche pour ce qui est des quantités récoltées et apportées sur les marchés de Lalbenque et du Lot.

On a dit dans la presse et à la télé que les espagnols étaient meilleurs que les français en matière de trufficulture. Rien n’est moins sûr car, chez eux aussi, la truffe s’est très vite fait en rare en février. Sur le plateau de Teruel, les conditions climatiques ont pénalisé la truffe comme à Lalbenque. Si la truffe avaient été abondante en Espagne, elle n’aurait pas été aussi chère sur le marché européen. Les espagnols ont eu la chance d’avoir des aides très importantes au cours des 30 dernières années, notamment de la part du gouvernement de l’Aragon.

Il est temps de tourner la page des remarques acerbes qui ont couru sur la trufficulture française et de reprendre le chemin de la truffière pour y préparer la prochaine saison.

En Mars, si la terre va bien, on travaille le sol des plantations truffières. Autrefois, cela se faisait à la main. Aujourd’hui, la plupart des propriétaires font ce travail à l’aide du vibroculteur, du cultivateur ou des disques. L’important est de ne pas trop couper de racines. Ce travail est effectué sur 5 à 8 cm de profondeur par temps sec, c’est-à-dire quand la terre n’est pas trop grasse.

Il faut aussi penser à tailler les arbres. Mais rien ne presse si l’on en croit l’expérience des italiens qui taillent presque toute l’année, sauf au moment de la récolte.

La question sera traitée dans la gazette du mois d’avril.