Syndicat des Trufficulteurs de la Région de Lalbenque 06 83 62 34 00

Vol de Truffes : Communiqué du Procureur du Lot

Alain AMBIALET, président du syndicat des trufficulteurs de LALBENQUE, m’a contacté il y a plusieurs mois afin de me sensibiliser sur une problématique liée au territoire lotois à savoir les vols et prélèvements non autorisés de truffes. En raison du prix de la tuber melanosporum, pouvant atteindre 1000 euros le kilo en moyenne, certaines personnes malhonnêtes peuvent être tentées de passer à l’acte, dans un but de revente ou de consommation. Des précautions sont aussi prises par ces malfaiteurs, à l’instar de celles usitées dans le grand banditisme, comme le fait d’agir la nuit, cagoulés ou encore l’utilisation de véhicules volés ou faussement immatriculés


Exposition & Vente de Truffes

Le Marché aux Truffes de Lalbenque a été créé en 1961 par le Syndicat des Trufficulteurs de la Région de Lalbenque qui l’a géré jusqu’en 2022. A la veille de l’ouverture de la saison 2022 – 2023, la municipalité, sans justification, a confié l’organisation du Marché à une association nouvellement créée à cette fin…


Hymenogaster(s) : ces « fausses truffes » communes cet hiver

Les chiens détectent très facilement ces « fausses truffes » en recherchant la vraie truffe, la truffe noire Tuber melanosporum.

Alain Ambialet, Président du Syndicat des trufficulteurs de la région de Lalbenque, a déclaré récemment que, cette saison, ces fausses truffes étaient très fréquemment cavées par les chiens. Pour avoir moi-même prospecté dans les plantations truffières, j’ai observé que le chien s’intéressait d’abord à la truffe noire et ensuite à ces espèces qui ne sont pas en réalité des truffes. Si la truffe appartient à la classe des ascomycètes comme les morilles, celle-ci relève de celle des Agaricomycetes comme le champignon de Paris. Deux espèces sont rencontrées communément : Hymenogaster luteus et Hymenogaster olivaceus. Ce sont ces deux espèces que l’on voit sur la photo de gauche à droite. Elles présentent une odeur de punaise, parfois de truffe, parfois anisée. En fait, un mélange complexe et soufré pas très agréable.


La leçon du marché aux truffes

Le premier marché de Lalbenque s’est tenu le 1er décembre dans la rue du Marché aux truffes.

Il y avait 29 vendeurs pour 35 kg de truffes dont le prix de vente a varié entre 400 et 550 €.

Une petite enquête auprès des vendeurs a permis de savoir que la plupart d’entre eux avaient arrosé leurs plantations.

L’observation des paniers se prêtait à ce même constat. Dès lors que les truffes étaient bien lobées, avec des formes bien arrondies, il était clair que celles-ci n’avaient pas souffert au cours leur croissance. En revanche, celles qui étaient biscornues, qui n’avaient apparemment pas su ou pu se développer avaient à l’évidence manqué de quelque chose.

Et puis, il y avait de nombreux absents parce qu’ils n’avaient pas encore trouvé suffisamment de truffes.

Deux photos valent mieux qu’un long commentaire.

Quelles sont les truffes qui n’ont pas souffert de sécheresse avec le dessus des deux paniers ci-dessous ?

Je pense que chacun pourra deviner.


La pluie a été abondante dès la fin septembre

Enfin, la pluie ! Après les pluies abondantes de la fin septembre, c’est presque un déluge que nous avons connu début octobre. La tempête Alex n’a pas manqué de recharger l’horizon humique des brûlés et probablement les nappes phréatiques. Il est certain qu’il y aura de la truffe sur le marché de Lalbenque cet hiver. Ce sont les trufficulteurs qui ont arrosé au mois de juillet qui vont tirer leur épingle du jeu. Pour les autres, tout dépend de la réserve en eau disponible de leur sol argilo-calcaire, voire sablo-calcaire ou limono-calcaire, ainsi que des orages localisés qui ont frappé çà et là.

Ensuite, juillet a été très sec.


Résilience des arbres truffiers après les attaques de chenilles du Bombyx disparate

Dans la précédente gazette, nous avions titré sur la problématique des chenilles défoliatrices. Une note de la Direction Départementale des Territoires (DDT) du Lot a circulé au plus fort des attaques de chenilles en juin dernier. On peut y lire que ces dernières années, le département du Lot a connu plusieurs pullulations : en 2011 à Livernon ; en 2012 à Livernon, Assier, Grèzes, Brengues, Corn, Boussac, Marcilhac sur Célé et Béduer, avec d’importantes défoliations sur chêne pubescent et érable de





(); ?>