L’orage qui a touché le secteur de Lalbenque le 22 juillet a été une bénédiction pour les trufficulteurs. Les premières truffes de marque ont été aperçues le 12 août par le Président Alain Ambialet.
Hélàs ! Ce mois d’août semble rester sec. Ce ne sont pas les 7 à 8 mm du week-end du 20 et 21 août qui vont permettre de maintenir vivantes encore très longtemps les truffes qui ont grossi à la faveur de l’orage de juillet. Espérons que la fin du mois d’août sera marquée par un bel épisode orageux. On se souvient que des étés très secs, marqués par des précipitations abondantes accompagnées de grêle vers la fin du mois d’août, ont sauvé la production de truffes de l’hiver suivant. Il ne faut pas souhaiter la grêle qui ravage la vigne et d’autres récoltes chez les agriculteurs. Toutefois, il est bien connu que la chute brutale de la température du sol à la suite d’une pluie d’au moins 50 mm permet l’induction de la fructification des cèpes. On peut donc penser que le phénomène d’induction participe du même principe pour la truffe, même si cela n’a pas été scientifiquement prouvé. En attendant, il semble que le climat est devenu de plus en plus sec et chaud au cours des décennies passées, en accord avec le réchauffement climatique global.
Les trufficulteurs des prochaines décennies devront maîtriser l’arrosage des truffières. Celui-ci est pratiqué par quelques trufficulteurs du Lot qui ont créé la ressource en eau avec des forages associés à des réserves collinaires ou qui ont la chance de disposer de bornes d’arrosage pour l’irrigation agricole.
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