Syndicat des Trufficulteurs de la Région de Lalbenque 06 83 62 34 00

L’hiver au printemps

Si en 2019, l’attaque avait été sévère, cette année, elle a débuté encore plus tôt et semble avoir pris de l’importance. Les chenilles défoliatrices sont en train de réduire les chênes à l’état de squelettes. Dans certains endroits, on a l’impression d’être en hiver tellement les chênes ont été dépouillés par ces bestioles indésirables qui mangent avec voracité les feuillages. Même les chênes verts aux feuilles réputées pourtant coriaces ne sont pas épargnés par ce déprédateur.Si en 2019, l’attaque avait été sévère, cette année, elle a débuté encore plus tôt et semble avoir pris de l’importance. Les chenilles défoliatrices sont en train de réduire les chênes à l’état de squelettes. Dans certains endroits, on a l’impression d’être en hiver tellement les chênes ont été dépouillés par ces bestioles indésirables qui mangent avec voracité les feuillages. Même les chênes verts aux feuilles réputées pourtant coriaces ne sont pas épargnés par ce déprédateur.


Les menaces qui pèsent sur les truffiers

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas facile de se prononcer sur la récolte de truffes de la saison 2019-2020 à cause de la climatologie très chaotique de l’été 2019. Une période de canicule fin juin et une autre début juillet ont fait craindre le pire. Ensuite, on a pu observer des pluies en août mais pas partout, d’où une hétérogénéité climatique sur le territoire.


Une petite saison difficile à comprendre, même chez ceux qui arrosent

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas facile de se prononcer sur la récolte de truffes de la saison 2019-2020 à cause de la climatologie très chaotique de l’été 2019. Une période de canicule fin juin et une autre début juillet ont fait craindre le pire. Ensuite, on a pu observer des pluies en août mais pas partout, d’où une hétérogénéité climatique sur le territoire.


Des truffes de marque

Il aura fait très chaud et sec en juillet. Au mois d’août, il est tombé en moyenne 60 mm d’eau. Vers la fin septembre, on a pu enregistrer entre 20 et 30 mm de pluie sur le Lot, parfois plus.

La saison 2019-2020 se présente mieux que la précédente. Sur les causses, les chênes n’ont pas perdu leurs feuilles comme l’an passé où les feuillages avaient roussi très tôt durant l’été. Mais chose importante, on a vu des truffes à la marque. Alain Ambialet, président du Syndicat des trufficulteurs de Lalbenque, a eu la joie d’observer des marques de truffes dans des endroits qui n’avaient pas reçu d’eau d’arrosage. Sa curiosité a été telle qu’il n’a pas résisté à creuser sous la bosse. La photo jointe faite par le président témoigne de la présence d’une de ces truffes.


La pluie était de retour fin juillet

Après la canicule de fin juin, on pouvait se demander si l’été 2018 était sur le point de se renouveler avec une sécheresse de plusieurs mois. Le dernier week-end de juillet, il a bien plu dans le sud du Lot et aussi dans le nord. A partir de cet épisode pluvieux, les averses ou orages se sont succédés à intervalles de quelques jours à une semaine. Les pluviométries étaient plus ou moins de l’ordre d’une dizaine de millimètres mais elles suffisaient à entretenir l’humidité nécessaire à la survie des truffes.


Les chenilles défoliatrices ont sévi

Du côté de Limogne, on les entendait grignotant le feuillage des chênes.

Les chenilles du Bombyx disparate ont fait leur apparition sur le causse en juin de cette année et ont laissé à certains endroits des chênes totalement nus. Cette chenille d’un papillon du genre bombyx est réputée comme étant un ravageur des forêts de feuillus. Le problème, c’est quand elle s’attaque aux plantations truffières, notamment les chênes pubescents.

Cette espèce, Tuber brumale, a la particularité de pouvoir naître à l’automne comme d’ailleurs la truffe Tuber aestivum.

Pour donner encore plus de crédit au fait que les naissances de truffes ont bien eu lieu durant l’hiver, il est curieux de noter que la plupart de ces truffes sont souvent petites avec une chair claire.


La brumale est de retour à la suite d’un hiver doux

Dans la gazette du mois de décembre, j’annonçais qu’en l’absence de gelées et après les pluies d’un hiver doux, il était plus que probable que le mois de février 2019 serait celui de la brumale. C’est en effet le cas.

Cette espèce, Tuber brumale, a la particularité de pouvoir naître à l’automne comme d’ailleurs la truffe Tuber aestivum.

Pour donner encore plus de crédit au fait que les naissances de truffes ont bien eu lieu durant l’hiver, il est curieux de noter que la plupart de ces truffes sont souvent petites avec une chair claire.


Une fête de la truffe des plus réussies – 29/01/2019 – ladepeche.fr

La fête de la truffe, l’une des animations phares de l’hiver à Lalbenque, s’est déroulée avec de nombreuses animations au programme ce week-end. Samedi, le concours annuel de cavage, organisé par la Canine du Lot, s’est tenu au stade de Rougé. Au cours de la journée, une soixantaine de chiens, de toutes races, venus de toute la France, devaient trouver six truffes réparties dans des carrés de 5 m de côté.


Comme des billes ou comme des oranges !

Il a fait sec et chaud en juillet, août, septembre et octobre 2018.

Les truffes récoltées dans les plantations sans arrosage ont pour la plupart la taille d’une bille lorsqu’elles sont présentes dans les brûlés. Là où il y a eu de l’arrosage, elles peuvent avoir la taille d’une orange. L’eau a fait toute la différence et ce n’est pas une surprise pour les trufficulteurs qui connaissent leur affaire





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